PRÉAMBULE
Comme je vous l'avais promis, voici ma super publication concernant l'après Sleeve.
Cela m'a pris énormément de temps pour recoupler tous ces éléments.
Alors prenez votre courage à 2 mains car cette publication est très longue.
Je n'ai rien occulté et j'ai noirci le tableau exprès.
Ceci afin que l'on ne me dise pas que je suis toujours positif.
Mon but est certainement pas de vous écoeurez de faire une Sleeve, bien au contraire.
J'espère avoir beaucoup de message de votre part.
Si vous lisez jusqu'à la fin, vous lirez ma synthèse personnelle.
Bonne lecture à vous.
LE RISQUE DE REGROSSIR APRÈS UNE SLEEVE
J'ai décidé de regrouper et de croiser divers articles sur les risques que l'on peut avoir ou pas après avoir été opéré d'une chirurgie bariatrique comme la Sleeve ou le By-Pass.
J'ai décidé aussi d'ajouter différents témoignages de personnes afin de vous éclairer sur des situations de vécus.
Je vous invite donc à lire l'ensemble de cette publication et ensuite de laisser un petit mot afin de donner votre sentiment et votre propre avis.
Par ce biais vous rendrez ce blog interactif, ce qui facilitera les échanges.
Les gens déjà opérés donneront leur expérience par du vécu et pour les futurs opérés ils pourront donner leurs sentiments et leurs réactions.
Obésité: Vers un meilleur suivi des patients
après une chirurgie bariatrique
SOCIÉTÉ : En France, chaque année, plus de 47.000 patients subissent une réduction de la taille de l’estomac et de plus en plus d’études pointent des reprises de poids...
En France un adulte sur deux est en surcharge pondérale. 16,9% sont obèses et 32,4% en surpoids.
Maisons dédiées, infirmiers coordinateurs, suivi psychologique : un collectif d’associations et de spécialistes de l’obésité a présenté, ce mardi, un Livre blanc pour améliorer le suivi des plus de 47.000 patients subissant chaque année une chirurgie bariatrique (réduction de la taille de l’estomac).
Des lieux « relaxants et conviviaux »
Car, à long terme, l’opération ne donne pas tous les résultats escomptés et de plus en plus d’études pointent des reprises de poids. Un patient sur deux sort du parcours de suivi. La plupart sont perdus de vue au bout de deux ans en moyenne, « induisant un risque majeur de reprise de poids », a martelé le Dr Renaud Chiche, lors d’une conférence de presse présentant 13 propositions de suivi.
Parmi elles, la création de « maisons de l’obésité » est la plus emblématique. Ces maisons doivent être pensées comme des lieux « relaxants et conviviaux », a expliqué Faredj Cherikh, psychiatre au CHU de Nice. Le but est de pouvoir délivrer un suivi individualisé et adapté aux besoins du patient.
Une probabilité plus forte de faire une tentative de suicide
Les auteurs du Livre blanc avancent également l’idée d’un recours à des infirmières « coordinateurs référents » qui interviendraient avant, pendant et après l’hospitalisation. « Car le suivi nutritionnel, médical et même psychique doit se faire à vie », a insisté Anne-Sophie Joly, présidente du collectif national des Associations d’obèses, qui a fait notamment état de carences potentielles de vitamines pouvant conduire à des atteintes neurologiques graves.
Dans le cadre de ces maisons, ces infirmières pourraient établir un lien personnalisé avec les patients, les aider à changer leur comportement alimentaire, les inciter à faire plus d’exercice. Elles seraient en outre facilement joignables pour répondre à chaque instant aux questions des personnes opérées, souligne le Livre blanc. Un rapport qui rappelle qu’en octobre 2015, une étude faisait état d’une probabilité 50 % plus forte de faire une tentative de suicide chez les obèses ayant subi une chirurgie.
Sept millions de personnes obèses en France
En France, 15 % de la population adulte environ est atteinte d’obésité, soit sept millions de personnes parmi lesquelles 550.000 personnes souffrent d’obésité sévère.
Pour rappel, on considère qu’à partir d’un indice de masse corporel (IMC) 35, les conséquences de l’obésité sont graves. L’obésité est dite sévère (ou morbide) lorsque l’IMC atteint 40.
DIFFÉRENTS TÉMOIGNAGES
- 16.9%, un français sur 6, obèse... incroyable de voir qu'une telle proportion de la population n'a à ce point aucun respect pour son propre corps et sa propre santé. Quelques fois je comprends les mesures du genre 49-3 : comment voulez-vous laisser les français décider du bon devenir de leur pays quand ils ne peuvent meme pas s'occuper convenablement de leur propre corps...
- C'est un secret de polichinelle, discutez avec des nutritionnistes honnêtes et ils vous diront que ces opérations ne sont pas les miracles que prétendent les chirurgiens qui en vivent très bien. Les "miracles" vendus par les chirurgiens, ce sont les pertes de poids spectaculaires à 6 mois - les mêmes qu'on observe avec tous les régimes. Mais une thérapie sur une maladie chronique, ça s'évalue à 5 ans et là, c'est nettement moins vendeur...
- Sans parler qu'on a absolument aucun recul - on opère des patients jeunes, mais on n'a aucune idée des répercutions à 20, 30 ou 50 ans, notamment avec les carences qu'entraînent ces chirurgies ou avec les reprises de poids tout aussi spectaculaires...
- Quand la diététique échoue, la chirurgie de l'obésité peut prendre le relais. Les résultats spectaculaires en termes de perte de poids et de mieux-être donnent envie de se lancer. Toutefois, des complications existent et les contraintes diététiques sont lourdes. Pour être en mesure de peser le pour et le contre, il faut être guidé par une équipe pluridisciplinaire expérimentée.
- Bonjour, je suis by passée depuis 4 ans. Je faisais 102 kilos pour 1m53. 11 mois après je faisais 57 kilos, ventre et poitrine refaits donc le bonheur ! Aujourd'hui j'ai repris un peu de poids je fais 60 - 61 kilos... Je pense que cela vient de l'hygiène de vie; on mange un peu plus puisque notre estomac s'habitue et pour ma part j'ai arrêté de faire du sport faute de temps. Il faut bien comprendre que le by pass nous aide à réduire nos quantités et le nutritionniste nous aide à remanger équilibré. Si ces deux choses ne sont pas respectées, forcément on regrossit ! l'estomac se redilate et les graisses et sucres se stockent à nouveau !! donc faites attention à votre hygiène de vie et gardez une activité sportive dans la mesure du possible. Le by pass aide mais ce n'est pas une baguette magique qui nous empêche de re grossir ! Bon courage à tous
La chirurgie de l' obésité a le vent en poupe : 20 000 interventions ont été réalisées en France en 2009 et le nombre d’interventions est en nette progression. Ainsi, selon les données de l’assurance maladie, 32 000 opérations pour obésité ont été réalisées en 2011, avec une progression de 65 % par an. Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), ce traitement ne s'adresse qu'aux personnes majeures, dont l' indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 40, ou supérieur à 35 et présentant au moins une complication ( diabète, trouble des articulations…).
La chirurgie ne devrait être proposée que si l'obésité est installée depuis plusieurs années et si elle a résisté à un traitement conventionnel (diététique et activité physique) poursuivi au moins 6 mois.
La sleeve, le by-pass et l’anneau sont les 3 techniques les plus utilisées
Il existe trois techniques d'interventions chirurgicales de l'obésité plus couramment pratiquées, dans l’ordre décroissant : la sleeve, le by-pass et la pose d'un anneau gastrique. La sleeve a peu à peu gagné du terrain sur les 2 autres techniques. En effet, le nombre des 2 dernières techniques diminue d’année en année depuis quelques années au profit de la technique de sleeve. Ainsi, sur les 32 000 interventions effectuées en 2011, 14 000 étaient des sleeves, 10 000 des by-pass et environ 8 000 des anneaux gastriques ajustables.
Un suivi à vie après la chirurgie bariatrique
Suite à l'intervention, l'HAS préconise au moins 4 consultations dans la première année suivant l'intervention, puis 1 à 2 par an, et ce durant toute la vie.
Car la chirurgie bariatrique peut entraîner de multiples complications, susceptibles d'intervenir à tout moment, même de nombreux mois après l'intervention.
Des soucis digestifs, conséquences de la chirurgie : occlusion intestinale, ulcération à l'endroit où estomac et jéjunum sont reliés, hernie hiatale(l'estomac qui remonte au-dessus du muscle diaphragme)…Ils peuvent nécessiter une ré-intervention.
Des malaises après les repas : un "dumping syndrome", gros coup de barre nécessitant de s'allonger, avec vomissements ou diarrhée, accompagnée d'une hypoglycémie.
Des carences nutritionnelles multiples, avec leurs conséquences : fer et anémie, vitamine D et ostéoporose…
Des ennuis neurologiques dus aux carences en vitamines B : troubles de la mémoire, de la marche, de la vue...
"Les patients sont tellement contents de leur perte de poids, qu'ils ont tendance à minimiser les troubles, explique le Dr Christine Poitou, du service de nutrition de l'hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris. En fait, il ne faut pas hésiter à consulter dès qu'interviennent des symptômes inhabituels, même s'ils paraissent mineurs (douleurs abdominales fluctuantes, troubles de la vue, accélération de la perte de poids), car ils peuvent traduire une complication sur laquelle il faut intervenir en urgence".
Chirurgie bariatrique : des contraintes diététiques incontournables
"Quelle que soit l'intervention, prévient Richard Agnetti, diététicien-nutritionniste à Paris, les personnes qui bénéficient d'une chirurgie bariatrique sont obligées de modifier leurs habitudes alimentaires". Voici les principales recommandations suivies par les personnes qui ont subi une intervention :
- Fractionner les repas en 5 à 6 prises alimentaires par jour, du moins les premiers mois. "Il faut aussi s'astreindre à manger lentement, et à bien mastiquer les aliments et ne pas boire au moment des repas", rappelle Richard Agnetti. Tout cela pour bien digérer et prévenir reflux, vomissements ou diarrhée.
"Dans certains services hospitaliers, dans le cadre des consultations préopératoires, on donne la possibilité aux patients de consommer des repas de volume et de texture adaptés, pour qu'ils se rendent vraiment compte des changements à mettre en place".
- Manger équilibré, afin de prévenir fonte musculaire et carences nutritionnelles.
"Le volume des repas étant limité, il faut consommer suffisamment d'aliments riches en protéines. Une perte de poids importante entraîne forcément une diminution de la masse musculaire en même temps que de la masse grasse", souligne le diététicien.
Mais, préserver les muscles au mieux est essentiel, à la fois pour rester tonique, pour pouvoir pratiquer une activité physique qui aide à la gestion du poids et pour maintenir ses défenses immunitaires.
"Dans le cas de l'anneau, il faut se méfier des aliments mous ou liquides énergétiques (glaces, boissons sucrées…) qui passent comme une lettre à la poste et peuvent freiner la perte de poids. Quant au by pass, il induit de multiples carences en minéraux et vitamines, en raison de leur assimilation réduite. En complément d'une alimentation la plus équilibrée possible, les patients doivent prendre à vie des compléments multivitaminés médicamenteux", ajoute-t-il.
- Limiter les aliments sucrés, choisir ceux dont l'index glycémique est bas (ceux qui n'élèvent pas trop vite la glycémie), en cas de malaises et d'hypoglycémies après les repas.
Au total, conclut Richard Agnetti, "les personnes qui optent pour la chirurgie bariatrique doivent être suivies par un diététicien avant et après l'intervention, même à long terme, pour maintenir le cap sur de saines habitudes alimentaires, et avoir des conseils sur mesure en fonction de leur problématique (dégoûts, troubles digestifs, vie sociale compliquée…)".
En France, tous les diététiciens ne sont pas formés pour suivre les patients opérés. "C'est pourquoi il est essentiel de se diriger vers les chirurgiens qui travaillent avec une équipe multidisciplinaire (médecin spécialiste de l'obésité, diététicien, psychiatre ou psychologue…), insiste le diététicien, bien au fait des montages chirurgicaux et de leurs conséquences sur le plan digestif et globalement sur la santé".
C'est l'une des grandes inquiétudes de toutes les personnes ayant eu recours à la chirurgie de l'obésité dite bariatrique : la peur de regrossir. Aujourd'hui, nous parlons plus particulièrement de limiter la reprise de poids après une sleeve. Vous allez le voir, il y a des solutions.
PAS DE MAGIE, MAIS UNE VRAIE RÉVOLUTION
DANS VOTRE COMPORTEMENT
Beaucoup pensent que la sleeve et toutes les chirurgies de l'obésité sont des interventions miracles… Nous sommes bien loin de la réalité. Elles sont en fait une aide pour maigrir, un outil, rien de plus !
Pour espérer maigrir sur le long terme il faudra modifier l'ensemble du rapport que l'on entretien avec la nourriture… Sinon, la perte de poids risque d'être moindre et la reprise de poids rapide. Pour éviter cela, il faut se préparer à appliquer certaines règles
QU'EST-CE QU'UNE SLEEVE GASTRECTOMIE ?
La sleeve est l'une des interventions les plus pratiquées pour maigrir. Les personnes obèses y ont recours après de multiples échecs liés aux régimes. L'intervention dure environ deux heures mais est loin d'être anodine. Vous avez été nombreux à témoigner sur ce sujet.
Il s'agit en fait de couper une partie de l'estomac afin d'en supprimer les deux tiers. L'estomac ressemble à une sorte de tube d'un volume d'environ 15 à 20 ml.
Résultat, les patients mangent moins car leur estomac est vite plein. D'autre part, la partie de l'estomac qui a été supprimée produit la ghréline, une hormone qui stimule l'appétit. Les patients ont donc moins faim.
Cependant, si l'on ne respecte pas un certain nombre de règles diététiques, la reprise de poids après une sleeve peut être rapide.
COMMENT FAIRE POUR NE PAS REGROSSIR
SE PRÉPARER AVANT L'INTERVENTION
Il est essentiel de mettre en place un certain nombre de choses pour ne pas regrossir après une sleeve. Pour cela l'idéal est de bien se préparer avant l'intervention.
En effet, la pire chose serait de se dire qu'il est temps d'en profiter AVANT l'intervention pour manger tout ce que l'on ne pourra plus manger après !
C'est d'ailleurs l'un des critères qui peut vous aider à choisir l'équipe à laquelle vous allez confier l'intervention qui doit être pluridisciplinaire, comme le recommande les hautes autorités de santé.
C'est le moment de travailler autour des troubles du comportement alimentaire si vous en avez et de rencontrer diététiciens, psychologues, etc., afin de trouver l'aide nécessaire.
Après l'intervention, vous mangerez différemment, il faut l'anticiper pour éviter le choc… Et l'éventuelle reprise de poids rapide.
Pour cela, quelques astuces :
- fractionnez vos repas,
- mangez lentement,
- évitez les boissons gazeuses (qui font gonfler).
Durant la semaine précédent l'intervention, il est également capital de mettre votre foie au repos afin qu'il soit un peu moins gros pour faciliter la sleeve.
APRÈS L'INTERVENTION
Immédiatement après la sleeve et durant environ 3 semaines, vous mangerez mixé et en toute petite quantité.
Petit à petit, vous passerez à une alimentation moins mixée pour recommencer à manger « normalement » au bout d'un mois et demi… Mais en très petite quantités.
Il faut se préparer car nous savons que nous ne mangeons pas toujours parce que nous avons faim, mais également quand on est déprimé, pour faire face au stress, à la solitude à une émotion… Ce sera impossible, il faudra donc trouver une solution pour « remplacer l'effet doudou » de la nourriture par autre chose… Ou, encore mieux, pour ne plus en avoir besoin.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que la sleeve est un outil permettant d'amorcer une perte de poids… Pas une solution définitive. Il est en effet très facile de manger un peu plus chaque jour, ou au fil du temps et du coup de distendre la poche de l'estomac, ce qui permettra de remanger comme on le faisait auparavant... Et donc de regrossir.
On peut également manger uniquement des aliments très caloriques et ainsi contourner les effets de la sleeve et reprendre du poids petit à petit.
Dans le même temps, il faut maintenir les sources de protéines, de vitamines et de minéraux pour éviter les carences.
Pour vous accompagner, vous devez bien entendu être entouré par une équipe médicale, mais vous pouvez aussi vous faire aider via certains ouvrages comme "Le guide de la chirurgie de l'obésité" d’Élodie Sentenac et Magali Walkowicz que nous vous recommandons.
Le plus important est bien entendu de comprendre que la sleeve, tout comme les autres chirurgie de l'obésité, n'est pas un intervention miracle et que pour ne pas regrossir, il faudra modifier totalement son alimentation sur le long terme. Sinon, la reprise de poids après une sleeve sera quasi inévitable !
- Le suivi et la prise en charge du patient après l’intervention doivent être assurés la vie durant, l’obésité étant une maladie chronique et en raison du risque de complications tardives (chirurgicales ou nutritionnelles dont certaines peuvent conduire à des atteintes neurologiques graves).
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Fréquence des consultations : au moins 4 fois la première année, 1ou 2 fois par an après.
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Le suivi médico-chirurgical doit mettre l’accent sur :
la prévention et la recherche de carence vitaminique ou nutritionnelle : recherche de signes cliniques (notamment signes neurologiques) et biologiques de dénutrition ou de carence vitaminique, supplémentation systématique après chirurgie malabsorptive (multivitamines, calcium, vitamine D, fer et vitamine B12) ; la recherche de complications ou de dysfonctionnement du montage chirurgical.
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Les traitements doivent être adaptés : traitement des comorbidités (cardio-vasculaires, métaboliques, respiratoires...) traitements en cours pouvant faire l’objet d’une malabsorption après chirurgie malabsorptive (par exemple anti-vitamines K, hormones thyroïdiennes, antiépileptiques, etc.).
- Le suivi éducatif établi en préopératoire au plan diététique et de l’activité physique est poursuivi.
- Le suivi au plan psychologique et psychiatrique est recommandé pour les patients qui présentaient des TCA ou des pathologies psychiatriques en préopératoire ; il est proposé au cas par cas pour les autres patients.
- L’IMC à prendre en compte est l’IMC maximal documenté (un IMC inférieur à 35 kg/m2 ne contre-indique pas la réintervention).
- L’indication est posée après évaluation et prise en charge préopératoires comparables à celles réalisées avant une intervention initiale. Il est en particulier nécessaire d’identifier la cause de l’échec et de proposer une prise en charge adaptée.
- La décision de réintervention est prise à l’issue d’une discussion et d’une concertation pluridisciplinaires.
Complications psychologiques après chirurgie bariatrique
Fiche réalisée à partir de l’article « Après la chirurgie, le point de vue du psychologue » de Sandrine Pinaquy, psychologue clinicienne de l’Unité de Nutrition de l’Hopital Larrey, Toulouse. Diabète et Obésité Nov 2010, Vol 5. N°43
Si de nombreux troubles psychologiques du sujet obèse sont induits par l’obésité elle-même (complications psychosociales, perturbation de l’image du corps, mauvaise estime de soi…), il est normal d’attendre une amélioration de la qualité de vie des patients tant sur le plan psychologique que sur le plan psychique après chirurgie de l’obésité. L’echelle EQVOD est une échelle de qualité de vie spécifique du sujet obèse qui peut être utilisée lors du suivi des sujets après chirurgie bariatrique.
La perte de poids induite par la chirurgie bariatrique n’entraîne pas toujours l’amélioration attendue sur le plan psychologique et il arrive même parfois que ces troubles s’aggravent. En effet, après le changement pondéral le patient doit faire face à des problématiques auxquelles il n’a pas toujours été préparé : modification radicale de l’image du corps, du personnage social, confrontation avec la séduction ou la sexualité. L’accompagnement psychologique pré et post chirurgical permet de préparer le patient à ces changements.
Les faux espoirs
Si le patient attribue la plupart de ses échecs à son poids, il risque de vivre la perte de poids sur le mode rédemptoire et d’être déçu devant une réalité qui ne tient pas forcément ses promesses. Ces patients attendent de la chirurgie bariatrique une réparation extérieure et il est donc important de connaître les attentes des patients et notamment d’identifier une perception erronée de ce qu’apporterait la perte pondérale. En effet, une fois le poids perdu, l’espoir n’est plus permis et le patient peut se retrouver fragiliser sur le plan psychique. Cette notion souligne l’importance du travail de maturation, de mentalisation du projet chirurgical.
Persistance d’une mauvaise image de soi
Certains patients continuent de se voir obèses et l’image négative du corps ne s’améliore pas après la perte pondérale induite par la chirurgie. En effet, il faut comprendre que l’image du corps relève plus du registre de l’imaginaire et du fantasmatique que des formes objectives de la silhouette. L’image de notre corps se construit au travers des expériences sensitives et relationnelles. Ainsi, la chirurgie, en améliorant les formes réelles du corps n’agit pas nécessairement sur l’image du corps des patients. Ainsi, il peut être nécessaire d’accompagner le patient au cours de son amaigrissement pour l’aider à la reconstruction psychique en parallèle de la reconstruction physique.
La déception du nouveau corps
Après l’euphorie accompagnant la perte de poids sur les premiers mois, les patients peuvent présenter une importante déception dans la mesure où le corps réel ne correspond pas à l’image idéale qu’ils avaient construite. Il est alors nécessaire d’aider le patient dans un travail d’acceptation de ce nouveau corps correspondant à un travail de deuil du corps idéalisé. Par ailleurs la rapidité de la perte pondérale peut entraîner une problématique identitaire, le sujet ne se reconnaissant plus. Ce sentiment est d’autant plus marqué chez les patients dont l’obésité s’est constituée durant l’enfance.
La décompensation psychique
Les risques de décompensation psychologique après la chirurgie bariatrique ne sont pas à exclure. En effet l’importance de la perte de poids souvent rapide peut induire un sentiment de vulnérabilité. La perte de l’enveloppe corporelle protectrice vis-à-vis des agressions du monde extérieur et des tensions internes peut être menaçante et entraîner une décompensation psychique le plus souvent sur un mode anxio-dépressif. Ainsi l’identification d’une fonction défensive ou protectrice du corps gros est essentielle avant la chirurgie. Il s’agit là de l’un des rôles de l’évaluation psychologique pré-chirurgicale.
Perdre du poids relève parfois
du véritable parcours du combattant.
Régimes à gogo, frustrations drastiques, privations, rien n'y fait ! Pour lutter contre un surpoids ou une obésité, de plus en plus de personnes en souffrance et complexées par leur apparence se tournent vers la chirurgie.
Une technique, qui loin d'être à prendre à la lègère présente de nombreux risques. Pourtant la chirurgie de l'obésité se révèle très courante aux Etats-Unis. Elle connaît un engouement de plus en plus fort en France.
C'est le cas de la sleeve, qui nécessite une hospitalisation de trois à cinq jours. Une méthode efficace qui fait ses preuves depuis plus d'une dizaine d'années.
Une perte de poids rapide
En effet, la sleeve tient ses promesses en matière de perte de poids avec une diminution de 4 kilos par mois pendant les six premiers mois, puis de 2 à 4 kilos par mois.
Néanmoins, il s'agit d'une intervention chirurgicale qui nécessite un suivi et comporte de multiples inconcénients. Parmi ceux-ci figure un risque de dénutrition et de carences en vitamines, dûes à une perte de poids trop rapide.
Si vous pensez par ailleurs que la sleeve va résoudre tous vos problèmes de poids à votre place, vous vous trompez.
Une fois l'opération effectuée, il est nécessaire d'adopter une bonne hygiène de vie et de revoir ses habitudes alimentaires, en misant sur la régularité des repas trois fois par jour accompagnés de collations. Privilégiez les petites quantités du moins au début pour éviter les vomissements.
Réduire l'appétit
En quoi consiste la sleeve, plus précisément ?
Il s'agit de couper la poche de l'estomac de façon à ce que l'estomac soit réduit à une forme de tube, nommé "manchon", d'où le nom de "sleeve" qui en anglais désigne le manchon.
On la nomme ainsi sleeve gastrectomie.
De cette façon, l'estomac se trouve rétréci, et la sensation de faim également. Par conséquent, vous avez tendance à moins manger.
En ôtant cette poche de l'estomac, c'est également une hormone nommée ghréline qui se trouve en partie enlevée. Ce taux de ghréline est responsable de la sensation de faim.
Outre la réduction d'appétit, la sleeve a comme conséquences le ralentissement des aliments lors de leur passage dans l'estomac. La sleeve vous assure un meilleur confort alimentaire.
Une opération sous contrôle
N'allez pas vous imaginer que si vous vous trouvez un peu ronde, vous pourrez opter pour cette solution. Une sleeve ne se décide pas et ne s'effectue pas sur un coup de tête.
Elle répond à des critères précis d'obésité grave, à savoir un IMC (indice de masse corporelle) supérieur à 40.
L'obésité reconnue comme "handicap" au travail
EMPLOI – L'obésité peut constituer un handicap dans la vie professionnelle d'un individu. C'est ce que dit, en substance, un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne
L'obésité relève de la notion de handicap, a énoncé le 18 décembre la Cour de justice de l'UE.
L'obésité est, depuis 1997, considérée comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé. Elle peut dorénavant constituer un handicap dans la sphère professionnelle. Ce sont les termes utilisés par la Cour de justice de l'Union européenne dans un arrêt du 18 décembre 2014.
Reconnaître l'obésité comme un motif de discrimination
Cette décision de justice répond à une demande de précision d'une cour danoise, qui voulait savoir si une discrimination fondée sur l'obésité était contraire au droit européen. Les magistrats européens ont répondu que le droit de l'Union ne consacre pas de principe général de non-discrimination en raison de l'obésité en ce qui concerne l'emploi. En revanche, "l'état d'obésité d'un travailleur constitue un 'handicap'" au sens de la directive 2000/78/CE, qui a pour objet de lutter contre les discriminations.
Le sociologue Jean-François Amadieu, auteur du Poids des apparences, évoque auprès de metronews un "habillage juridique" : "Si l'apparence physique avait été clairement mentionnée parmi les motifs de discrimination comme c'est le cas en France, cela n'aurait pas été nécessaire de faire de l'obésité un handicap." En effet, la directive européenne ne mentionne que la religion, les convictions, le handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle.
L'obésité entraîne des handicaps sociaux
Or même les enquêtes européennes soulignent que "le look du candidat (sa façon de s'habiller ou de se présenter)" est perçu comme un critère qui peut défavoriser les demandeurs d'emploi lors d'un entretien d'embauche (à 45%). "L'apparence physique générale (taille, poids, visage, etc.)", elle, arrive en cinquième position (37%).
Ce n'est pas qu'un sentiment. "Les personnes obèses cumulent des handicaps physiques et sociaux : à niveau de notes égal, les obèses feront de moins bonnes études, auront plus de mal à trouver un emploi et seront moins bien rémunérés", rappelle à metronews le sociologue Thibaut de Saint Pol, auteur de l'ouvrage Le Corps désirable. Hommes et femmes face à leur poids. Il était donc temps de reconnaître au niveau européen que l'obésité pouvait constituer un motif de discrimination.
Peu importe la responsabilité dans la prise de poids
Sans compter que faire rentrer l'obésité dans la catégorie handicap a aussi son intérêt, indique-t-il : "Cela entre en contradiction avec les représentations selon lesquelles 'c'est de leur faute'." Alors qu'il ne suffit pas de faire du sport ou de manger sainement pour perdre du poids et que jouent également des facteurs hormonaux ou environnementaux. Le sociologue rappelle ainsi que l'obésité touche inégalement les catégories sociales : 17% des personnes ayant au plus un brevet des collèges sont obèses, tandis que seulement 6% des diplômés du supérieur le sont.
En outre, la Cour évacue l'argument selon lequel "la personne a pu contribuer ou non à la survenance de son handicap". Peu importe la responsabilité de l'individu dans la prise de poids ou le fait, comme dans cette affaire danoise, qu'il ne parvienne pas à maigrir malgré les cours de remise en forme en partie financés par son employeur. Reste maintenant à la cour danoise à statuer sur l'existence ou pas d'une discrimination fondée sur l'obésité dans ce cas précis.
Alors que l’Europe est menacée d’une épidémie,
la Haute-Normandie est la 4e région de France touchée par l’obésité
Vanessa Folope, médecin endocrinologue et nutritionniste du CHU de Rouen et Caroline Meret, diététicienne au CHU, livreront aux internautes leurs expertises sur cette maladie qui touche de plus en plus la Haute-Normandie. En effet, selon l’enquête Obepi réalisée en 2012, la Haute-Normandie est la quatrième région française la plus touchée par cette maladie : 19,5 % d’adultes obèses contre 15 % pour la moyenne nationale. L’obésité pédiatrique pose également problème dans la région.
Depuis 2006, la prévalence de l’obésité en France qui était en 1997 voisine chez les hommes et les femmes est devenue significativement supérieure chez les femmes. La décélération s’observe cependant dans les deux sexes. Les résultats de la prochaine étude Obépi, qui a lieu tous les trois ans, seront connus en septembre prochain.
Après avoir passé la moitié de sa vie à essayer de maigrir, Mathilde, 49 ans, a franchi le cap en février dernier. Une opération chirurgicale mûrement réfléchie après des années de « yo-yo » avec son poids : « C’est le fruit d’un cheminement personnel assez long, d’échec en échec, de régime en régime... À mon âge cela devenait de plus en plus difficile de maigrir. » D’elle-même, Mathilde prend rendez-vous en 2014 avec un chirurgien dans une clinique rouennaise. Cinq mois d’attente. « Au premier rendez-vous, nous avons beaucoup parlé. Il m’a orienté vers des associations mais aussi tous les spécialistes à voir avant l’opération : endocrinologue, psychiatre, diététicien, pneumologue, gastro-entérologue, anesthésiste... » se souvient-elle. « C’est du sérieux. Un vrai parcours. Ce n’est pas non plus quelque chose que l’on fait par plaisir. C’est plutôt par nécessité. »
« ÉVITER LA PEAU QUI PENDOUILLE... »
Trois mois et quelques consultations plus tard, Mathilde est convaincue de sa démarche. « J’étais déterminée. Je voulais une « sleeve » gastrectomie. Il a fallu en discuter avec le chirurgien au deuxième rendez-vous. Vu mon état de santé et mon profil, il a estimé que c’était la bonne solution. » Une fois l’autorisation de la sécurité sociale obtenue pour la prise en charge, l’opération est programmée. Trois nouvelles semaines d’attente. Aujourd’hui, Mathilde - qui pesait 130 kg - a déjà perdu 16 kg.
« Je ne me suis pas fixée d’objectif, je vais sans doute passer une année à maigrir alors si je maigris moins que prévu je risque d’être déçue. » Après un silence Mathilde avoue qu’elle aimerait bien « être à 75 ou 80 kg. Ce serait génial. »
Mais ce qui est déjà « génial », ce sont les bénéfices de l’opération qui se font déjà ressentir sur sa santé. « Le souffle, la fatigue c’est déjà nettement mieux. Après l’opération, il a fallu apprendre à se réalimenter, c’était un peu comme pour les bébés. De la purée, du mixé, du haché. Je mange désormais dans de petites quantités puisque mon estomac peut contenir moins d’aliments. » Mathilde est d’ailleurs toujours suivie par un psychiatre et un diététicien.
Elle compte se remettre aussi au sport : « De la piscine, car je n’ai jamais été une grande sportive. Ce sera surtout pour éviter la peau qui pendouille, c’est fréquent après une grosse perte de poids. Beaucoup de gens passent sur le billard en chirurgie réparatrice et je le ferais s’il le faut ! » Le témoignage de Mathilde vient rappeler que la Haute-Normandie est l’une des régions les plus touchées par l’obésité. Tout comme l’Europe qui va devoir affronter une véritable épidémie d’obésité d’ici à 2030, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans des projections diffusées récemment à l’occasion d’un congrès européen sur l’obésité à Prague.
Selon cette étude réalisée pour le compte du bureau régional européen de l’OMS basé à Copenhague, presque toute la population adulte irlandaise serait ainsi en surpoids ou bien obèse d’ici 2030. Une grande majorité des 53 pays inclus dans cette étude enregistrerait une hausse de la proportion d’obèses et de personnes en surpoids parmi la population adulte.
Seuls quelques pays verraient leur taux d’obésité/surpoids se stabiliser ou bien diminuer. C’est le cas pour les Pays-Bas où 8 % des hommes devraient être obèses en 2030 contre 10 % en 2010. Selon des chiffres précédemment diffusés par l’OMS, plus d’1,9 milliard d’adultes étaient en surpoids en 2014 dans le monde, dont plus de 600 millions d’obèses. « La prévalence de l’obésité a plus que doublé au niveau mondial entre 1980 et 2014 », d’après l’Organisation.
Organiser une filière de soins régionale
Créé il y a deux ans, le Centre spécialisé de prise en charge de l’obésité sévère et/ou multicompliquée » (CSO) de Haute-Normandie, basé au CHU de Rouen, est l’un des 37 centres français labellisé par le ministère de la Santé suite au Plan obésité.
La mission du CSO Haute-Normandie est d’accueillir au CHU (centre de référence avec services et équipements adaptés) les adultes et les enfants en situations d’obésité les plus complexes mais aussi d’aider à la construction de la filière de soin médico-chirurgicale régionale, en collaboration avec l’ARS Haute Normandie. Les partenariats déjà formalisés sont : l’hôpital de la Musse à Saint-Sébastien-de-Morsent, les cliniques Saint-Hilaire à Rouen, des Jonquilles à Gainneville, l’Adapt à Caudebec-lès-Elbeuf ou l’hôpital de la Croix-Rouge de Bois-Guillaume. Des actions sont prévues pour inciter les établissements de santé privés ou publics de la région à organiser une véritable filière de soins. Le traitement de l’obésité est en effet complexe. « L’obésité est l’indice de masse corporelle (N.D.L.R. : poids sur taille au carré) supérieur à 30.
Entre 30 et 35 elle est modérée, entre 35 et 40 sévère et supérieure à 40, massive », explique Vanessa Folope, médecin endocrinologue et nutritionniste au CHU de Rouen. « Les personnes obèses ont souvent un trouble du comportement alimentaire comme l’hyperphagie... ou la boulimie. Il existe des prédispositions génétiques à développer une obésité même si les mutations monogéniques (N.D.L.R. : d’un seul gène responsable) clairement identifiées dans ce domaine sont extrêmement rares. Des troubles hormonaux, la prise de certains médicaments, l’âge et le fait d’être une femme sont des facteurs de risque ». » Des troubles hormonaux, la prise de certains médicaments et le « plus on vieillit, plus on grossit » sont d’autres facteurs de risque.
Caroline Merret, diététicienne au CHU, insiste sur le rôle du psychiatre dans le traitement de l’obésité. « Quand on voit le lien entre alimentation et émotion, c’est évident. Si pour apaiser une colère on mange une tablette de chocolat, il y a compulsion alimentaire. Au niveau diététique on ne fera pas de miracle. L’approche psychologique est fondamentale. » Les complications psychiatriques passent par l’anxiété, l’isolement, le manque de confiance en soi, le manque d’estime de soi...
AU CSO Haute-Normandie, les délais d’attente pour une prise en charge médicale multidisciplinaire de l’obésité sont souvent de plusieurs mois et les entretiens nombreux, avec une indispensable lettre de motivation du patient. Il s’agit pour les médecins de dépister d’éventuelles complications : troubles métaboliques (diabète, excès de cholestérol), cardio-vasculaires, respiratoires (syndrome d’apnées du sommeil, asthme), articulaires (arthrose au niveau des articulations portantes), troubles de la fertilité et troubles psychologiques. La prise en charge est centrée sur la problématique de chaque patient.
Les opérations
Plusieurs techniques de chirurgie bariatrique peuvent être proposées. La pose d’un anneau gastrique tend à être abandonnée. La « sleeve gastrectomie » consistant à retirer les 2/3 de l’estomac (dont les cellules stimulent l’appétit en envoyant des signaux hormonaux au cerveau) permet de réduire les apports alimentaires tout en diminuant la sensation de faim. Une opération très « en vogue » : le « By-pass gastrique Roux-en-Y consiste à réaliser une nouvelle poche d’estomac très réduite, par agrafage de la partie supérieure de l’estomac, ainsi qu’un court-circuit d’une partie de l’intestin. La nourriture ingérée en petite quantité est moins bien absorbée par l’organisme. Toutes ces opérations et nécessitent un suivi médical au long cours.
DIFFERENTS TEMOIGNAGES
- Malheureusement et oui, la sleeve n'est pas forcément la solution complète pour tout le monde. Et ce n'est pas forcément à cause de la dilatation que ça ne marche pas complètement. Ca dépend des gens et du pourquoi on avait grossi !
- Reprise de poids apres sleeve liée a la dilatation gastrique, L'intervention de sleeve gastrectomie est très efficace si vous respectez les regles hygieno diététiques . : il faut manger lentement , 4-5 fois par jours et en petite quantité ( 150 cc ou ml = 1 repas ) .. Si a distance de 1 ans-2 ans vous prenez du poids il faut faire une gastroscopie et volumetrie gastrique ( scanner avec opacification orale -gastrographine + eau de perrier ). Si votre estomac est dilaté il faut consulter un chirurgien ( mini by pass apres sleeve ou sleeve by pass ) Sur le site de Montpellier http://www.chirurgie-digestive-montpellier.fr vous pouvez trouver tous les informations
- Reprise de poids aprés sleeve La reprise de poids aprés sleeve est frequente à distance de 3 ans chez les personnes qui on pas suivi la regle d'or des repas fractionnes ( 4-5 par jours ) avec volumetrie reduite ( 100-150 ml ou cc )... il faut redresser la barre , sinon une nouvelle chirurgie sera necessaire... consultez la dieteticienne et le psychologue ....Des conseils sur le regime aprés sleeve gastrectomie sont disponibles gratuitement sur le site du ... Salsano et des chirurgien associés du groupe iGea à Montpellier
- Reprise après sleeve ? oui Bonjour Effectivement il est tout à fait possible, de reprendre du poids après une sleeve. Même à deux ans. J'ai perdu jusqu'à 18 mois ( 25 kgs sur les 40 que je souhaitais perdre) et ensuite j'ai repris 300 grs tous les mois, tranquilou, ce qui m'amène aujourd'hui à 5 kgs repris. Et pourtant, je suis bien informée puisque je suis présidente d'une association de patients et que nous faisons des réunions tous les mois sur le sujet.... tu peux aller voir mon blog sur skyrock : http:/martinelacopinexxl.skyrock.com
- Tu devrais trouver les renseignements que tu veux sur les derniers articles que j'ai fait sur le sujet de la reprise. Bon courage et laisse moi un message si tu veux des précisions
- Reprise de poids bonjour pour moi j'ai repris 15 kilos apres mon operation sleeve mais il faut dire que j'ai arrreter le tabac
- Reprise de poids post sleeve il est possible et meme normal de reprendre entre 2 à 5 kg dans les 5 ans post sleeve. plus que 5kg c est que tu retombes dans tes vieux démons et quil te faut te reprendre en main.j'ai ouvert un forum sur les chir de l obesité en cliquant sur ma photo de profil tu trouveras l adresse si tu veux. a bientot peut etre.
- Reprise de poids après une sleeve ? bonsoir oui j ai repris du pois après une sleeve j ai perdu 18k ou 20k en 7mois j ai arrêter de perdre 7 mois apres l intervention j ai repris 9kg 2ans apres, je mange presque normale je pense faire un baypass
- Tu étais préparée? dans ce cas tu devrais savoir que oui l'estomac se dilate à nouveau si tu ne respectes pas le protocole (ne pas boire gazeux,ne pas boire en mangeant,ne pas forcer sur les quantités) et pas au bout de 3 ans mais dès que tu ne suis plus le protocole,ça peut donc être plus rapide, sur ta frustration des quantités je te conseille de te faire suivre par le psy de l'équipe pour mieux gérer ça.
Je n'ai rien voulu cacher de ces différents témoignages
J'ai mis des articles chocs pour vous faire réfléchir
Je ne suis pas d'accord avec tout
Certains articles ou témoignages sont exagérés
Il faut faire la part des choses
VOILA MES CONCLUSIONS
Mon blog sur la Thaïlande avance à grands pas et vos visites seront les bienvenues.
Je m'investi pleinement dans ce nouveau blog
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