L'obésité est, depuis 1997, considérée comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé. Elle peut dorénavant constituer un handicap dans la sphère professionnelle. Ce sont les termes utilisés par la Cour de justice de l'Union européenne dans un arrêt du 18 décembre 2014.

Reconnaître l'obésité comme un motif de discrimination

Cette décision de justice répond à une demande de précision d'une cour danoise, qui voulait savoir si une discrimination fondée sur l'obésité était contraire au droit européen. Les magistrats européens ont répondu que le droit de l'Union ne consacre pas de principe général de non-discrimination en raison de l'obésité en ce qui concerne l'emploi. En revanche, "l'état d'obésité d'un travailleur constitue un 'handicap'" au sens de la directive 2000/78/CE, qui a pour objet de lutter contre les discriminations.

Le sociologue Jean-François Amadieu, auteur du Poids des apparences, évoque auprès de metronews un "habillage juridique" : "Si l'apparence physique avait été clairement mentionnée parmi les motifs de discrimination comme c'est le cas en France, cela n'aurait pas été nécessaire de faire de l'obésité un handicap." En effet, la directive européenne ne mentionne que la religion, les convictions, le handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle.

L'obésité entraîne des handicaps sociaux

Or même les enquêtes européennes soulignent que "le look du candidat (sa façon de s'habiller ou de se présenter)" est perçu comme un critère qui peut défavoriser les demandeurs d'emploi lors d'un entretien d'embauche (à 45%). "L'apparence physique générale (taille, poids, visage, etc.)", elle, arrive en cinquième position (37%).

Ce n'est pas qu'un sentiment. "Les personnes obèses cumulent des handicaps physiques et sociaux : à niveau de notes égal, les obèses feront de moins bonnes études, auront plus de mal à trouver un emploi et seront moins bien rémunérés", rappelle à metronews le sociologue Thibaut de Saint Pol, auteur de l'ouvrage Le Corps désirable. Hommes et femmes face à leur poids. Il était donc temps de reconnaître au niveau européen que l'obésité pouvait constituer un motif de discrimination.

Peu importe la responsabilité dans la prise de poids

Sans compter que faire rentrer l'obésité dans la catégorie handicap a aussi son intérêt, indique-t-il : "Cela entre en contradiction avec les représentations selon lesquelles 'c'est de leur faute'." Alors qu'il ne suffit pas de faire du sport ou de manger sainement pour perdre du poids et que jouent également des facteurs hormonaux ou environnementaux. Le sociologue rappelle ainsi que l'obésité touche inégalement les catégories sociales : 17% des personnes ayant au plus un brevet des collèges sont obèses, tandis que seulement 6% des diplômés du supérieur le sont.

En outre, la Cour évacue l'argument selon lequel "la personne a pu contribuer ou non à la survenance de son handicap". Peu importe la responsabilité de l'individu dans la prise de poids ou le fait, comme dans cette affaire danoise, qu'il ne parvienne pas à maigrir malgré les cours de remise en forme en partie financés par son employeur. Reste maintenant à la cour danoise à statuer sur l'existence ou pas d'une discrimination fondée sur l'obésité dans ce cas précis.

Alors que l’Europe est menacée d’une épidémie,

la Haute-Normandie est la 4e région de France touchée par l’obésité

Vanessa Folope, médecin endocrinologue et nutritionniste du CHU de Rouen et Caroline Meret, diététicienne au CHU, livreront aux internautes leurs expertises sur cette maladie qui touche de plus en plus la Haute-Normandie. En effet, selon l’enquête Obepi réalisée en 2012, la Haute-Normandie est la quatrième région française la plus touchée par cette maladie : 19,5 % d’adultes obèses contre 15 % pour la moyenne nationale. L’obésité pédiatrique pose également problème dans la région.

Depuis 2006, la prévalence de l’obésité en France qui était en 1997 voisine chez les hommes et les femmes est devenue significativement supérieure chez les femmes. La décélération s’observe cependant dans les deux sexes. Les résultats de la prochaine étude Obépi, qui a lieu tous les trois ans, seront connus en septembre prochain. 

Après avoir passé la moitié de sa vie à essayer de maigrir, Mathilde, 49 ans, a franchi le cap en février dernier. Une opération chirurgicale mûrement réfléchie après des années de « yo-yo » avec son poids : « C’est le fruit d’un cheminement personnel assez long, d’échec en échec, de régime en régime... À mon âge cela devenait de plus en plus difficile de maigrir. » D’elle-même, Mathilde prend rendez-vous en 2014 avec un chirurgien dans une clinique rouennaise. Cinq mois d’attente. « Au premier rendez-vous, nous avons beaucoup parlé. Il m’a orienté vers des associations mais aussi tous les spécialistes à voir avant l’opération : endocrinologue, psychiatre, diététicien, pneumologue, gastro-entérologue, anesthésiste... » se souvient-elle. « C’est du sérieux. Un vrai parcours. Ce n’est pas non plus quelque chose que l’on fait par plaisir. C’est plutôt par nécessité. »

« ÉVITER LA PEAU QUI PENDOUILLE... »

Trois mois et quelques consultations plus tard, Mathilde est convaincue de sa démarche. « J’étais déterminée. Je voulais une « sleeve » gastrectomie. Il a fallu en discuter avec le chirurgien au deuxième rendez-vous. Vu mon état de santé et mon profil, il a estimé que c’était la bonne solution. » Une fois l’autorisation de la sécurité sociale obtenue pour la prise en charge, l’opération est programmée. Trois nouvelles semaines d’attente. Aujourd’hui, Mathilde - qui pesait 130 kg - a déjà perdu 16 kg.

« Je ne me suis pas fixée d’objectif, je vais sans doute passer une année à maigrir alors si je maigris moins que prévu je risque d’être déçue. » Après un silence Mathilde avoue qu’elle aimerait bien « être à 75 ou 80 kg. Ce serait génial. »

Mais ce qui est déjà « génial », ce sont les bénéfices de l’opération qui se font déjà ressentir sur sa santé. « Le souffle, la fatigue c’est déjà nettement mieux. Après l’opération, il a fallu apprendre à se réalimenter, c’était un peu comme pour les bébés. De la purée, du mixé, du haché. Je mange désormais dans de petites quantités puisque mon estomac peut contenir moins d’aliments. » Mathilde est d’ailleurs toujours suivie par un psychiatre et un diététicien.

Elle compte se remettre aussi au sport : « De la piscine, car je n’ai jamais été une grande sportive. Ce sera surtout pour éviter la peau qui pendouille, c’est fréquent après une grosse perte de poids. Beaucoup de gens passent sur le billard en chirurgie réparatrice et je le ferais s’il le faut ! » Le témoignage de Mathilde vient rappeler que la Haute-Normandie est l’une des régions les plus touchées par l’obésité. Tout comme l’Europe qui va devoir affronter une véritable épidémie d’obésité d’ici à 2030, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans des projections diffusées récemment à l’occasion d’un congrès européen sur l’obésité à Prague.

Selon cette étude réalisée pour le compte du bureau régional européen de l’OMS basé à Copenhague, presque toute la population adulte irlandaise serait ainsi en surpoids ou bien obèse d’ici 2030. Une grande majorité des 53 pays inclus dans cette étude enregistrerait une hausse de la proportion d’obèses et de personnes en surpoids parmi la population adulte.

Seuls quelques pays verraient leur taux d’obésité/surpoids se stabiliser ou bien diminuer. C’est le cas pour les Pays-Bas où 8 % des hommes devraient être obèses en 2030 contre 10 % en 2010. Selon des chiffres précédemment diffusés par l’OMS, plus d’1,9 milliard d’adultes étaient en surpoids en 2014 dans le monde, dont plus de 600 millions d’obèses. « La prévalence de l’obésité a plus que doublé au niveau mondial entre 1980 et 2014 », d’après l’Organisation.

Organiser une filière de soins régionale

Créé il y a deux ans, le Centre spécialisé de prise en charge de l’obésité sévère et/ou multicompliquée » (CSO) de Haute-Normandie, basé au CHU de Rouen, est l’un des 37 centres français labellisé par le ministère de la Santé suite au Plan obésité. 
La mission du CSO Haute-Normandie est d’accueillir au CHU (centre de référence avec services et équipements adaptés) les adultes et les enfants en situations d’obésité les plus complexes mais aussi d’aider à la construction de la filière de soin médico-chirurgicale régionale, en collaboration avec l’ARS Haute Normandie. Les partenariats déjà formalisés sont : l’hôpital de la Musse à Saint-Sébastien-de-Morsent, les cliniques Saint-Hilaire à Rouen, des Jonquilles à Gainneville, l’Adapt à Caudebec-lès-Elbeuf ou l’hôpital de la Croix-Rouge de Bois-Guillaume. Des actions sont prévues pour inciter les établissements de santé privés ou publics de la région à organiser une véritable filière de soins. Le traitement de l’obésité est en effet complexe. « L’obésité est l’indice de masse corporelle (N.D.L.R. : poids sur taille au carré) supérieur à 30.
Entre 30 et 35 elle est modérée, entre 35 et 40 sévère et supérieure à 40, massive », explique Vanessa Folope, médecin endocrinologue et nutritionniste au CHU de Rouen. « Les personnes obèses ont souvent un trouble du comportement alimentaire comme l’hyperphagie... ou la boulimie. Il existe des prédispositions génétiques à développer une obésité même si les mutations monogéniques (N.D.L.R. : d’un seul gène responsable) clairement identifiées dans ce domaine sont extrêmement rares. Des troubles hormonaux, la prise de certains médicaments, l’âge et le fait d’être une femme sont des facteurs de risque ». » Des troubles hormonaux, la prise de certains médicaments et le « plus on vieillit, plus on grossit » sont d’autres facteurs de risque.
Caroline Merret, diététicienne au CHU, insiste sur le rôle du psychiatre dans le traitement de l’obésité. « Quand on voit le lien entre alimentation et émotion, c’est évident. Si pour apaiser une colère on mange une tablette de chocolat, il y a compulsion alimentaire. Au niveau diététique on ne fera pas de miracle. L’approche psychologique est fondamentale. » Les complications psychiatriques passent par l’anxiété, l’isolement, le manque de confiance en soi, le manque d’estime de soi...
AU CSO Haute-Normandie, les délais d’attente pour une prise en charge médicale multidisciplinaire de l’obésité sont souvent de plusieurs mois et les entretiens nombreux, avec une indispensable lettre de motivation du patient. Il s’agit pour les médecins de dépister d’éventuelles complications : troubles métaboliques (diabète, excès de cholestérol), cardio-vasculaires, respiratoires (syndrome d’apnées du sommeil, asthme), articulaires (arthrose au niveau des articulations portantes), troubles de la fertilité et troubles psychologiques. La prise en charge est centrée sur la problématique de chaque patient.

Les opérations

Plusieurs techniques de chirurgie bariatrique peuvent être proposées. La pose d’un anneau gastrique tend à être abandonnée. La « sleeve gastrectomie » consistant à retirer les 2/3 de l’estomac (dont les cellules stimulent l’appétit en envoyant des signaux hormonaux au cerveau) permet de réduire les apports alimentaires tout en diminuant la sensation de faim. Une opération très « en vogue » : le « By-pass gastrique Roux-en-Y consiste à réaliser une nouvelle poche d’estomac très réduite, par agrafage de la partie supérieure de l’estomac, ainsi qu’un court-circuit d’une partie de l’intestin. La nourriture ingérée en petite quantité est moins bien absorbée par l’organisme. Toutes ces opérations et nécessitent un suivi médical au long cours.

votre20reussite         oser

DIFFERENTS TEMOIGNAGES

  • Malheureusement et oui, la sleeve n'est pas forcément la solution complète pour tout le monde. Et ce n'est pas forcément à cause de la dilatation que ça ne marche pas complètement. Ca dépend des gens et du pourquoi on avait grossi !
  • Reprise de poids apres sleeve liée a la dilatation gastrique, L'intervention de sleeve gastrectomie est très efficace si vous respectez les regles hygieno diététiques . : il faut manger lentement , 4-5 fois par jours et en petite quantité ( 150 cc ou ml = 1 repas ) .. Si a distance de 1 ans-2 ans vous prenez du poids il faut faire une gastroscopie et volumetrie gastrique ( scanner avec opacification orale -gastrographine + eau de perrier ). Si votre estomac est dilaté il faut consulter un chirurgien ( mini by pass apres sleeve ou sleeve by pass ) Sur le site de Montpellier http://www.chirurgie-digestive-montpellier.fr vous pouvez trouver tous les informations
  • Reprise de poids aprés sleeve La reprise de poids aprés sleeve est frequente à distance de 3 ans chez les personnes qui on pas suivi la regle d'or des repas fractionnes ( 4-5 par jours ) avec volumetrie reduite ( 100-150 ml ou cc )... il faut redresser la barre , sinon une nouvelle chirurgie sera necessaire... consultez la dieteticienne et le psychologue ....Des conseils sur le regime aprés sleeve gastrectomie sont disponibles gratuitement sur le site du ... Salsano et des chirurgien associés du groupe iGea à Montpellier
  • Reprise après sleeve ? oui Bonjour Effectivement il est tout à fait possible, de reprendre du poids après une sleeve. Même à deux ans. J'ai perdu jusqu'à 18 mois ( 25 kgs sur les 40 que je souhaitais perdre) et ensuite j'ai repris 300 grs tous les mois, tranquilou, ce qui m'amène aujourd'hui à 5 kgs repris. Et pourtant, je suis bien informée puisque je suis présidente d'une association de patients et que nous faisons des réunions tous les mois sur le sujet.... tu peux aller voir mon blog sur skyrock : http:/martinelacopinexxl.skyrock.com 
  • Tu devrais trouver les renseignements que tu veux sur les derniers articles que j'ai fait sur le sujet de la reprise. Bon courage et laisse moi un message si tu veux des précisions
  • Reprise de poids bonjour pour moi j'ai repris 15 kilos apres mon operation sleeve mais il faut dire que j'ai arrreter le tabac
  • Reprise de poids post sleeve il est possible et meme normal de reprendre entre 2 à 5 kg dans les 5 ans post sleeve. plus que 5kg c est que tu retombes dans tes vieux démons et quil te faut te reprendre en main.j'ai ouvert un forum sur les chir de l obesité en cliquant sur ma photo de profil tu trouveras l adresse si tu veux. a bientot peut etre.
  • Reprise de poids après une sleeve ? bonsoir oui j ai repris du pois après une sleeve j ai perdu 18k ou 20k en 7mois j ai arrêter de perdre 7 mois apres l intervention j ai repris 9kg 2ans apres, je mange presque normale je pense faire un baypass
  • Tu étais préparée? dans ce cas tu devrais savoir que oui l'estomac se dilate à nouveau si tu ne respectes pas le protocole (ne pas boire gazeux,ne pas boire en mangeant,ne pas forcer sur les quantités) et pas au bout de 3 ans mais dès que tu ne suis plus le protocole,ça peut donc être plus rapide, sur ta frustration des quantités je te conseille de te faire suivre par le psy de l'équipe pour mieux gérer ça.

Je n'ai rien voulu cacher de ces différents témoignages

J'ai mis des articles chocs pour vous faire réfléchir

Je ne suis pas d'accord avec tout

Certains articles ou témoignages sont exagérés

Il faut faire la part des choses

VOILA MES CONCLUSIONS

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amicalement

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